La XIVᵉ législature vient de désigner son nouveau président : Michel Régis Onanga Ndiaye, élu avec 141 voix sur 142, soit 99,29 %. Un score quasi unanime qui confirme la solidité de sa base politique au sein de l’Union démocratique des bâtisseurs (UDB), majoritaire à l’Assemblée.
Un diplomate chevronné aux commandes,l’ancien ministre des Affaires étrangères, Onanga Ndiaye est reconnu comme un homme de consensus, fin connaisseur des rouages institutionnels et habitué des négociations multilatérales.
Sa nomination vise à donner une ligne claire : stabiliser l’action parlementaire et accompagner les réformes de la transition politique en cours.
Avec une majorité écrasante de l’UDB, l’Assemblée nationale se trouve dans une position favorable pour faire avancer plusieurs dossiers stratégiques. Parmi eux figurent la réforme du code minier, visant à encadrer plus efficacement l’exploitation des ressources, la modernisation du cadre énergétique pour soutenir l’industrialisation du pays, ainsi que les ajustements institutionnels post-transition destinés à renforcer la stabilité politique. Le Parlement aura également la responsabilité de suivre de près le plan national de transformation économique, garantissant que les réformes engagées produisent des résultats tangibles pour l’ensemble des Gabonais.
Le président de l’Assemblée aura également pour mission de renforcer la transparence des travaux parlementaires et de moderniser les outils de contrôle.
Un mandat stratégique ,L’élection de Régis Onanga Ndiaye intervient dans un contexte politique marqué par la volonté de rompre avec les pratiques de l’ère Bongo.
Les mois à venir seront déterminants pour mesurer sa capacité à incarner un Parlement fort, réactif et exemplaire au service de la reconstruction nationale.
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